Instruments de paiement et de crédit
Instruments de paiement et de crédit
TYPES D’EFFETS DE COMMERCE
SCHÉMA
DE FONCTIONNEMENT DU CHÈQUE
Le
tireur →donne l’ordre
(chèque) →au tiré (banque ou caisse) →de payer une
Somme
d’argent →au bénéficiaire
SCHÉMA
DE FONCTIONNEMENT DE LA LETTRE DE CHANGE
Le
tireur →
donne l’ordre (L ; C) →au
tiré
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De
payer une somme d’argent →présentation
pour l’acceptation
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Refus : le tiré est libéré
art : 197 Acceptation
: le tiré est obligé de payer
Au
bénéficiaire
SCHÉMA
DE FONCTIONNEMENT DU BILLET
Le
souscripteur →promet de payer une somme
d’argent →au bénéficiaire
Introduction : IPC
L’expression :
Pour
désigner les divers instruments de paiement et de crédits d’une somme d’argent
au sein des opérations économiques. Les effets de commerce se trouvent à
l’évidence d’une place capitale. Leurs buts première est le paiement d’une
dette ou d’une obligation, mais ils sont aussi utilisé pour l’obtention de prêt
d’argent de crédit à court terme et de garantie de paiement. Ils achèvent et
parachèvent les échanges. Vitaux de l’économie, les paiements sont aussi en
droit. Payer ses dettes n’est que justice. Au fond, le droit n’est que
l’expression technique, concret et cultive de la justice. Dans le cadre de ses
activités tout commerçant reçoit des paiements mais logiquement, le commerçant
exécute aussi les obligations de ses engagements. L’extinction de ces
obligations se réalise par voie de paiement.
En
général, le commerçant peut se libérer en payant en content (tache) comme il
peut bénéficier d’un différé de paiement, le paiement peut se faire en espèce
tout comme il peut intervenir sur la base d’un titre. Ces titres sont de deux
sortes :
D’une
part ; les effets de commerce et d’autre part les titres de banque.
Quelque soit leurs dénomination, tout ces titres constituent des instruments de
paiement et de crédit objet de notre cours.
Ces
instruments sont liée à l’utilisation de la monnaie, à ce titre sont une part
importante de l’activité bancaire. Ces instruments sont des procédées qui ont
généralement étaient mise au point sur la pratique commerciale et qui ont pour
fonction le financement à court terme opérations commerciales. Ces instruments
de paiement et de crédit constituent un procédé qui permet le paiement d’une
somme d’argent sans manipulation d’espèce. Traditionnellement, les juristes
adaptent une conception large des paiements dans le langage juridique, payer
c’est atteindre une dette quelle conque en honorent (honoré sa dette est son
obligation)
→On a peu de
droit commercial
→On a peu de droit bancaire
→On a peu de droit des obligations
→On a peu de droit bancaire
→On a peu de droit des obligations
Dans
le contrat synallagmatique il y a toujours une réciprocité est la vente (c’est
comme ça qu’on efface l’obligation).
Peut
importe l’objet de cette dette, ainsi les versements d’indemnités ou salaire de même que les remboursements de sommes
d’argents, les acquittements du prix ou de loyer tout cela constitue pour les
juristes des paiements, leurs point commun est de dissoudre pour l’avenir toute
sorte d’obligation. On peut entend par paiement toute forme d’exécution
d’obligation.
Dès
lors, on peut dire que l’effet de commerce constate les instruments de paiement
et de crédit, l’engagement de payer une somme d’argent, c’est ici l’un des
caractères du droit des effets de commerce se rattache au droit des
obligations.
Dès
lors, les paiements sont doutés d’une incontestable dimension juridique. Pour
avenir, ils éteignent une dette ainsi le paiement fait le créancier ne peut
plus rien exigée du débiteur. Les parties sont quittant l’une envers l’autre.
Cet effet été quitus justifié à la seul l’application des
règles de preuves des obligations de l’accès
par l’art 399 et suivant du DOC. De manière plus générale
payer c’est renverser un rapport de force. En effet, avant le paiement les
droits sont du coté au créancier et après le paiement les même droits sont du
coté du débiteur, ce que dans le premier l’un pouvait opposer à l’autre mais
l’autre peut l’opposé à l’un, comme le code de commerce français, le code de
commerce marocain vit quand à lui manifestement dans le paiement, un mode d’extinction
des obligations en général, que cette obligation soit de faire ou de ne pas
faire ou de donnée.
A
partie de quelle somme on peut faire connaitre une reconnaissance de dette par
écrit ? C’est a partie de 250 DH l’exigence de reconnaissance de
dette par écrit (selon la loi de DOC)
La
dimension juridique des effets de commerces se trouve encore renoncer du fait
qui la pour objet une somme d’argent plus que tout autre bien, l’argent
appartient pleinement à qui la posséder actuellement. Notre droit interne
notamment cette conséquence que le prêt de l’argent entraine transmission à
l’emprunteur une somme qui lui est remise.
Dès
lors, la remise d’une somme d’argent en paiement d’une dette constitue un acte
typiquement translatif de propriété. Le débiteur qui est jusque là trouvait
investi de la propriété exclusive et indiscutable, que l’offre en paiement
transmet par le même acte, la plénitude de son droit au créancier. Dans ce cas,
il exécute une véritable obligation de donner. Tout paiement requiert
l’aliénation est une somme d’argent. Dans la même acte le débiteur s’appauvrit
et le créancier s’enrichit actuellement est inviolablement. Cette règle ne
soulève aucune différence particulière lorsque les paiements s’effectuent en
espèce. Dans ce cas, le paiement apparait comme une opération profondément
réelle. En revanche, le recours à la monnaie scripturale soulève en revanche
plus d’hésitation, c’est le cas du chèque, du virement bancaire où le paiement
s’effectue à distance, de même le paiement requiert aussi un minimum de temps,
celui d’un jeu d’écriture. Cependant, pour la jurisprudence on ne peut pas
faire du droit sans jurisprudence ;
-le
rôle du juge est d’appliquer la loi
-le
texte juridique vient règlemente une situation défini moins d’une manière
générale et non un cas particulier.
-le
droit retrait lorsqu’une situation dangereuse on a le droit de nous retirez.
-le
juge donne un contour (l’interprétation on texte juridique pour mieux éclairé
les choses.
Selon
la chambre commerciale du tribunal de cassation et notamment pour un arrêt
rendu par la chambre commerciale de la cour de cassation en date de 15 juillet
1986 qui affirme que la monnaie scripturale produit des effets aussi immédiat
et aussi radicaux que le paiement ordinaire d’une somme d’argent, aussi
immédiatement puisque la remise du chèque entraine le dépouillement du tireur
et l’enrichissement corrélatif du bénéficiaire, aussi radicaux puisque la
propriété de la provision est directement.
SCHÉMA
DE FONCTIONNEMENT DU CHÈQUE
Le
tireur →donne l’ordre
(chèque) →au tiré (banque ou caisse) →de payer une Somme d’argent →au bénéficiaire
La provision : une somme d’argent consignée à la banque qui garantie le paiement. Acquise au créancier dès la remise du chèque. Cependant, une telle acquisition se trouve subordonné pour un temps à l’encaissement, mais il ne s’agit plus selon la jurisprudence que d’une simple modalité de paiement par chèque. Dès lors, cette monnaie scripturale retrouve sa qualification controversée d’effets de commerce. Ainsi, le chèque devient comme la lettre de change, un véritable titre de paiement assimilable au billet de banque.
Dès
lors, Il se pose la question de savoir, si on doit parler d’instrument ou de
moyen de paiement, en matière commercial le choix de la terminologie semble
indifférent dans la mesure où sont considéré comme moyen de paiement tout les
instruments qui permettent à tout personne de transférer des fonds quelle que
soit le support ou le procédé technique utiliser.
Cependant,
un instrument peut avoir plusieurs fonctions, par Ex ; la lettre de change
est à la fois un instrument de paiement et de crédit. De même, le chèque peut
être un instrument de garantie, alors que le principe est classiquement il
s’agit uniquement d’instrument de paiement ceux qui exclu et puisse être un
instrument de crédit. Dans la mesure où un même instrument peut avoir plusieurs
fonctions il parait difficile de présenté se divers instruments on opposant les
instruments de paiement et les instruments de crédit. Néanmoins, l’étude des
instruments de paiement et de crédit qui nous intéresse dans le cadre de se
cour suscite une question vis-à-vis de Notion d’instrument de paiement et de
crédit et également vis-à-vis de la Notion des effets de commerces.
Chapitre I : La Notion d’Instrument de
Paiement et de Crédit
Les
instruments de paiement et de crédit se définissent comme les titres
négociable c'est-à-dire les titres transmissives par un mode simplifier, un
titre négociable peut être transmis soit par endossement (c’est un mode normal
de transmission des effets de commerce ou de moyen d’une signature apposé au do
du titre par laquelle, le cédant « endosseur » donne l’ordre
au débiteur de payer au cessionnaire c'est-à-dire l’endossataire le montant de
l’effet ainsi donc un titre négociable, Soit par endossement soit par simple
tradition c'est-à-dire une remise matériel du titre de la main a la main sans
aucun d’autre formalité et dans ce cas en parle de titre au porteur.
Un
instrument de paiement est un mécanisme qui permet l’exécution d’une
obligation de payer une somme d’argent. Le chèque et le virement sont les principaux
instruments de paiement mais se ne sont pas les seules. Ainsi, la lettre de
change est une fonction de paiement lorsqu’il est transmis par le tireur à
ses créanciers en paiement de sa dette. Toutefois, il faut retenir la lettre de
change cumule les deux qualifications d’instrument de paiement et d’effet de
commerce.
En
revanche, un instrument de crédit est un mécanisme d’une méthode
accordée un délai de paiement, pendant longtemps les effets de commerce ont
constitué l’intégralité des instruments de crédit grâce à la technique de l’escompte
se dernier se définie comme l’opération par laquelle un banquier achète un
effet de commerce non encore échue moyennant une retenu financière. Le
bénéficiaire de l’effet de commerce obtiendra le paiement immédiat du titre non
encore échue. La remise du montant s’’efféctue en générale par l’inscription au
crédit du compte courant de celui qui a escompter (le remettant). L’escompte
n’est plus le seul instrument de crédit la pratique commercial à imaginer de
nouvelle technique de mobilisation des créances commercial c’est le cas par Ex
de la cession des créances professionnel. Dans la pratique il existe une
multitude d’instrument de paiement et de crédit à la disposition des
professionnels (commerçants) et parfois des particuliers (consommateurs).
Le
choix entre ces différentes technique dépond des caractéristique de chacun mais
également de la législation et des habitudes, la matière est rigide en grande
partie dans le code de commerce.
Chapitre II : La
Notion d’effet de Commerce
La
lettre de change aussi a appelé traite est un titre par lequel le tireur
(créancier) demande à un autre personne le tiré (débiteur) de payer certains
somme a une certains échéances à un bénéficiaire ou à lors de ce dernier
c'est-à-dire rapporteur duquel la lettre auras été transmise par endossant (art
167 du CCM).
La
lettre de change est un acte de commerce par la forme quel que soit la nature
de dette ce qui on entraine la compétence du tribunal de commerce. Depuis
longtemps la lettre de change utilisé comme moyen de paiement et permet à un
commerçant ce quand appel le tireur de payé son fournisseur, quand appel le
bénéficiaire en demandant à un client quand appel le tiré de régler directement
sa propre dette dans les mains de son fournisseur en émettant une lettre de
change le tireur accorde un véritable crédit et puisque le tiré n’est
généralement tenu au paiement de la dette qu’a l’échéance de la lettre de
change qui est au maximum de 90 jours.
Les
fonctions de la lettre de change compter évoluer
avec le temps, Art 197 du CCM, en premier lieu la lettre
de change à servit comme instrument de paiement. Elle été alors considéré sa
valeur ; un commerçant qui dispose de traite payable sur place peut faire
ses paiements par la remise.
Cette
fonction de lettre de change suppose trois mécanismes :
1.
La
transmission ; facilite notamment par l’endossement
2.
En suite
l’acceptation par le tiré de la lettre de change avec certitude que le tiré
seras disposé à payé à la déchéance. Il y a un rapport fondamental entre le
tireur et le tiré.
3.
Enfin, le
dernier mécanisme concerne l’imposabilité des exceptions et la garantie
solidaire des endosseurs afin que la circulation de la lettre de change n’a
faiblesse pas la position de bénéficiaire.
Cette fonction est peu disparu essentiellement parce qu’elle
existe aujourd’hui des instruments plus efficace notamment le chèque ou encore
le virement. On se donne lieu la lettre serai comme moyen de crédit simplement
parce que la lettre n’est pas payable immédiatement l’acquéreur des
marchandises, débiteur d’un prix payable par le traite auras le temps de les
revendues avant que le prix sera présenté, le vendeur n’est pas obligé
d’attendre le jour du paiement.
Section I : l’émission ou la création de la lettre de
change :
Avant que l’effet de commerce, la lettre de change est avant tout
un titre de ce fait elle est soumis à des conditions de forme très strictes et
afin être à l’égard de tireur des obligations par titulaire qu’on appel
l’engagement cambiaire.
§1. Les conditions de
formes :
La régularité formelle du titre est une condition essentielle de
sa validité est donc de son efficacité. Le tireur crée une lettre de change en
établissent sous sa signature un titre conforme aux prescriptions légale de l’art
159 du CCM, qui contient un formalisme rigoureux et relativement ce texte
énumère les mentions qui doit portées un titre pour Valloire la lettre de
change. Deux catégories de mentions doivent être examinées les unes
obligatoires et les autres facultatifs.
A.
Les mentions obligatoires de l’art 159 du CCM :
L’art 159 prévoit
les mentions obligatoires :
La 1ère mention obligatoire
concerne la dénomination de la lettre de change, cette mention obligatoire à
pour objectif d’attiré l’attention des signataires sur la rigueur du droit
cambiaire et éviter la confusion entre un autre titre.
La 2ème
mention obligatoire de même art concerne le mandat (art :
879 du DOC) c'est-à-dire le titre de comporté la mention payé au veuille
payer, le titre ne doit reporter aucune condition, la somme à payer peut être indiqué
en chiffre et en lettres.
La 3ème
mention obligatoire concerne le non du tiré, c'est-à-dire
le nom de celui qui doit payer, et en pratique en ajoute son adresse d’une
manière générale l’identité du tiré doit être très clairement.
La 4ème
mention obligatoire concerne l’échéance c'est-à-dire le
moment où le porteur demandera le droit de paiement de la lettre de change,
cette échéance doit être déterminée mais il y a quatre catégories d’échéance
passible :
1. La première catégorie concerne la lettre
payable à vu c'est-à-dire pas de date dans les limites d’un an.
2.
La
deuxième catégorie concerne la lettre à certains délais de vu c'est-à-dire le
porteur présent la lettre au tiré à un moment de son choix, c’set à partir de
cette date que vas couvrir certains délais au terme duquel la lettre doit être
payé.
3.
La
troisième catégorie concerne la lettre a certains délais c'est-à-dire un délai
qui court à partir de l’émission.
4. Et
enfin la dernière catégorie de l’échéance concerne la lettre à date fixé.
La 5ème
mention obligatoire concerne le lieu où le paiement doit
s’effectuer, cette indication vas permettre au porteur de demandé le paiement à
l’échéance, il est aussi de prévoir plusieurs lieus de paiement ; le choix
est alors laissé au porteur (bénéficiaire). Aujourd’hui la lettre de change est
la plus souvent domicilier auprès du banque du tiré à défaut d’indication
malgré son caractère obligatoire, le lieu de paiement est réputé être le lieu désigné
a coté du non du tiré.
La 6ème
mention obligatoire, il s’agit des noms du bénéficiaire,
le nom de bénéficiaire est celui auquel on a l’ordre duquel le paiement doit
être fait, sont donc exclu les lettres de change en blanc ; toutefois, il
est facile de cette condition puisque l’art 161 du
CCM autorise le tireur à désigné comme bénéficiaire lequel peut revêtir
l’effet de commerce d’un endossement au porteur.
La 7ème
mention obligatoire concerne le lieu et la date de
l’émission pour seul intérêt déterminée la capacité du tireur et éventuellement
ces pouvoirs.
La 8ème
et dernier mention obligatoire concerne la signature
de tireur : la signature figure en principe au recto de la lettre de
change accompagné de l’indication du nom et de l’adresse du tireur. La forme de
la signature n’est pas précis cependant la loi se montre peut exigent puisqu’ils
produisent tout procès, puis la jurisprudence existe sur la forme de la
signature, en effet, la chambre commerciale de la cour de cassation dans un
avis du 11 janvier 2005 à une occasion de précisée que le simple cacher
commercial est insuffisante.
La
question de ce formalisme c’est un nouveau posé du fait que la loi assimile la
signature électronique à la signature manuscrite. Cependant, l’effet de
commerce suppose un support papier et donc la signature est obligatoirement
apposé sur le titre ce qui exclu toutes formes électroniques. Cette condition
de forme prévue par le code de commerce est indispensable, puisqu’il matérialise
l’engagement cambiaire du tireur. Ce dernier qui garantie le paiement de la
lettre de change. De plus, la lettre de change étant un effet négociable doit
être authentifié par la signature de celui qu’il crie et le met en circulation.
Les
régularités de forme peuvent être distinguer en deux types ; d’une part le
défaut d’une mention obligatoire prévu par l’art 159 du CCM, et d’autre
part l’inexactitude d’une mention, dans ce cas le non respect entraine en
principe la nullité du titre.
Toutefois,
la loi et la jurisprudence admet que la lettre de change incomplète puisse
faire l’objet d’une régularisation lorsqu’il y a une omission d’une mention
obligatoire, en principe le titre est frappé de nullité. En effet, l’art 160
du CCM, précise que la lettre dans lequel une des énonciations indiquer
dans l’art 159 du CCM, fait défaut ne veut pas comme lettre de
change, dans ce cas selon la jurisprudence et notamment d’un arrêt de la
chambre commerciale en date de 09 Nov. 1970 à estimé que le porteur même de
bonne foi ne pourras pas ce prévaloir des recours ni du droit cambiaire.
Toutefois, la loi écarte parfois la nullité en établissent une équivalence
entre la mention omise et autres mention figurantes sur le titre.
L’article
160 du CCM ; notamment les alinéas 2-3-4-6-7
définie ces équivalences :
-Il s’agit selon
l’art 160 alinéa 2 du CCM ; de lettre de change dans l’échéance
n’est pas indiquer et considéré comme payable à vue.
-L’art 160 alinéa
3 du CCM, donne comme équivalence qu’a défaut d'indication spéciale, le
lieu désigné à côté du nom du tiré est réputé être le lieu de paiement et, en
même temps, le lieu du domicile du tiré
- L’art 160 alinéa
4 du CCM, prévoie comme équivalence la lettre de change n'indiquant pas le
lieu de sa création est considérée comme souscrite dans le lieu désigné à côté
du nom du tireur
-L’art 160 alinéa
6 du CCM, précise comme équivalence si le lieu n'est pas indiqué à côté du
nom du tireur, la lettre de change est considérée comme souscrite dans le lieu
du domicile du tireur
-L’art 160 alinéa
7 du CCM, précise comme équivalence qu’à défaut d'indication spéciale, la
date de création de la lettre de change est considérée être celle de la remise
du titre au bénéficiaire.
S’agissant
d’inexactitude des mentions cela signifier que la lettre de change est complète
mais certain de ses mentions ne se correspond pas à la réalité, dans ce cas le
principe et celui de la validité du titre, puisque l’apparence prime sur la
réalité. (Voire théorie de l’apparence) toutefois, entre les partie et pour
tous les porteurs qui ont ù d’une connaissance d’énonciation c’est la situation
réelle qui prévaut.
B.
Les mentions facultatives :
Les mentions
facultatives ont pour finalité de compléter les énonciations figurants la
lettre de change dès lors qu’elle non sont pas en contradiction avec les
mentions obligatoires, ils sont licite. Le principe et donc la liberté de nombreuses
clauses facultatives peuvent être insérés dans une lettre de change. Certains
clauses facultatives sont prévu par le CCM, parmi les clauses fréquente qu’on
peut citer : la clause de domiciliation, la clause de retour sans frais
protée, la clause de valeur fourni ou de provision, la clause sans garantie et
enfin la clause suivant a vie.
1. La clause de domiciliation :
Cette
clause est prévue par l’art 161 alinéa 4 du CCM, cette
clause à pour effet de vendue la lettre de change payable non pas domicilier du
tiré mais chez une autre personne on l’appel le domiciliaire, c’est en pratique
cette clause à un intérêt puisqu’elle facilite non seulement le recouvrement de
la lettre de change on permettant son paiement par prélèvement sur un compte
bancaire, mais également elle facilité les contrôles.
2. La clause de retour sans frais protée (art 209
CCM)
Ainsi
le refus ou d’accepter de payé la lettre de change est normalement constater
selon l’art 220 du CCM, à un agent de secrétariat greffe du tribunal de
commerce, c’est ce qu’on appel le portée à défaut les recours contre les
garanties disparaisse, cette formalité contrairement des couteaux peut être
écarté au moyen de la clause de retour sans frais prévue à l’art 200 du CCM.
3. La clause de valeur fournie ou de
provision :
Le
lien juridique qui uni le tireur de la lettre de change à son créancier
(bénéficiaire) constitue ce qu’on appel la valeur fourni, c’est en quelle sue
sorte la raison pour laquelle le titre à été émise, en principe cette relation
juridique n’entre pas en elle même dans les mécanismes de la lettre de change.
En effet, bien que demeurent courante l’indication de la valeur fourni ni plus
obligatoire. Cependant, cette clause emporte deux conséquences :
D’une
part, elle renseigne les porteurs successifs sur la cause de la création de la
traite. D’autre part, cette clause manifeste à volonté du tireur de s’obliger cambiairement.
Elles ont résulte alors que cette clause permet de renforcé les garanties dont
est assortie la créance.
4. La clause sans garantie :
Cette
clause à pour but d’exonéré celui qui la prévoir de la garantie qui doit en
vertu de la lettre de change. Cette clause permet d’échapper en principe, selon
lequel toutes les signatures du titre en garantissent solidairement le paiement
en cas de défiance du titre. Cette clause qui déroge le droit doit être
expressément prévue sur le titre lui même.
5. La clause suivant a vie :
Cette
clause interdit au tiré d’accepter ou de payer la lettre de change avant
d’abord obtenu de tireur un avis l’autorisant à qui procédé. Cette clause
constitue une protection contre le risque de faux.
§.2. Les conditions de fonds :
La
lettre de change constitue un acte juridique et cet effet il doit répondre aux
conditions générales de validités prévue par le DOC, et notamment celle
relative à la capacité. Mais s’agissant d’un engagement cambiaire, et la lettre
de change étant par nature commercial les conditions de fonds sont plus
rigoureuses.
A.
La capacité :
La
capacité revêt une importance toutes particulière s’agissant du tireur et de
sous qui prenne un engagement particulier tel que l’acceptation ou l’aval de la
lettre de change (l’aval : art 180)
Ils
doivent nécessairement avoir la capacité commercial prévue à l’art 12 du CCM,
il n’est pas obligatoire que soit commerçant par contre s’agissant du titre, il
se limite à l’obligation de payé. On distingue le régime applicable aux mineurs
et celle applicable aux majeurs.
S’agissant
du mineur incapable, selon l’art 164 du CCM, les lettres de change
souscrite par des mineurs sont nul à leur égard, on déduit alors qu’un mineur
ne peut pas souscrire un tel titre (lettre de change) même occasionnellement
puisque la loi (l’interdit) consigne d’être commerçant.
S’agissant
du majeur incapable, il fait distinguer selon le régime. Il frappe d’une
incapacité générale, il ne peut donc ni émettre ni signer une lettre de
motivation. Dans ce cas selon l’engagement cambiaire est nul.
Le
principe de l’indépendance de la signature prévu dans l’art 164 du CCM,
s’applique le majeur encore tel peut valablement signer la lettre de change
avec l’assistance de son créateur ou en cas de refus de celui-ci il pourra
valablement signer avec l’autorisation du juge des tutelles. Enfin, le majeur
place sous le contrôle judiciaire ou sous sauvegarde de justice de signer une
lettre de change. Cependant, il demeure une possible rescision pour lésion, ou
une rédaction pour excès et se même lorsque l’acte n’a pas été fait en état
d’inconscience.
B.
Le pouvoir :
Il
arrive également que la lettre de change soit souscrite pour autrui soit la
qualité de représentant de signataire et clairement exprimer, soit au contraire
elle n’apprend pas. Le représentant tire les faits en son propre nom de baisse
sa qualité c’est ce qu’on appel le tirage pour compte ou encore le tirage par représentation.
Le
tirage pour compte : on trouve le tirage par représentation au mandataire,
ce titre de souscription trouve sa source dans la loi dans une convention
(mandat) ou dans une décision de justice, en cas de procédure collective.
L’hypothèse qui nous intéresse ici est celle les personnes moral qui souscrire
les lettres de change par un intermédiaire de leur représentant l’égaux.
Les
pouvoirs des organes ou représentant d’une société relève du droit commun des
sociétés, ceux-ci dispose sauf clause statutaire contraire tout les pouvoirs
pour agir en toutes les circonstances au nom de la société et qu’elles
engagent, celle-ci par tous leur actes. Par ailleurs, les clauses statutaires
limitatives du pouvoir sont inopposable au tiers sauf si ceux-ci on l’avait
connaissance.
Selon
l’art 164 du CCM ( § 3) qui dispose que ; « Quiconque
appose sa signature sur une lettre de change comme représentant d' une personne
pour laquelle il n'avait pas le pouvoir d' agir est obligé lui-même en vertu de
la lettre et, s'il a payé, il a les mêmes droits qu'aurait eu le prétendu
représenté ».
De
ce texte, la jurisprudence s’appuie parfois sur la théorie de l’appartenance et
admet que le prétendu montant puisse être poursuivre lorsque l’existence d’un
mandat présenté un degré d’une ressemblance suffisante, tel est le cas par
exemple, selon la jurisprudence dans un arrêt de la chambre civil de cour de
cassation en date du 15 Déc 1976, du personne déclarer obliger cambiairement
par un mandataire dans les personnes était expirée, dans le cas d’un abus de
pouvoir c'est-à-dire lorsque le mandataire avait bien la qualité et pouvoir de
signer l’effet, mais il y a recours dans un époque de celui de la société à des
fait personnel du moment est obligé sauf si le tiers aves lequel le mandataire
à traité avec connaissance de cette abus de pouvoir. Selon la jurisprudence et
notamment dans un arrêt de la chambre commercial de la cour de cassation de
date de 28 mars 1977, qui affirme qu’un associer n’a pas le pouvoir d’engager
dans un mandat exprès lui permettrait de le faire. Cependant, afin de concilier
les impératives de sécurité de la circulation de la lettre de change et de
contrainte de l’avis des affaires.
La jurisprudence n’impose pas au porteur d’un
effet de commerce de vérifier le pouvoir de signataire qui à souscrit l’effet
en qualité de représentant d’une personne moral. Cette jurisprudence est issue
d’un arrêt de la chambre commerciale de la cour de cassation en date de 09 mars
1999.
On
trouve également le tirage pour compte d’un tiers prévu par l’art 161
(al 3) Du CCM, dans cette hypothèse le mandataire signer l’effet de
commerce comme s’il agissait pour son propre compte c'est-à-dire le donneur
d’ordre dans le cas prévu par l’art 161 (al 3) Du CCM, on parle
de représentation ? cette modalité n’est pas
nécessairement frauduleuses, car s’il s’agit parfois simplement de ne pas dévolue
d’une stratégie commerciale par une participation à une lettre de change. Cette
convention qualifier d’extra cambiaire une figure généralement pas dans le
titre lui même, la lettre de change quand contenant d’une signature ne peut pas
être considérée comme nul, mais il faut tout du même protéger les tiers
porteur.
Ainsi,
vise a vise du porteur de la lettre de change. Le tireur pour compte d’un tiers
est tenu comme tireur de la lettre de change. Dans ce cas il doit en garantir
le paiement, en signer l’effet de commerce. Il sait personnellement engager
dans l’opération cambiaire.
S’agissant
des rapports entre le tireur pour le compte d’un tiers et le donneur d’ordre,
on applique les principes du mandat prévu par l’art 879 du DOC, dans ce
cas le tireur pour ordre à droit pour remboursement intégral des sommes qu’il à
avancé.
Art
879 du DOC : « Le mandat est un contrat par lequel une personne
charge une autre d'accomplir un acte licite pour le compte du commettant. Le
mandat peut être donné aussi dans l'intérêt du mandant et du mandataire, ou
dans celui du mandant et d'un tiers, et même exclusivement dans l'intérêt d'un
tiers »
C.
Le consentement :
Comme
tout acte juridique la lettre de change suppose un consentement réel et exempte
de vise de la part du signataire. La question se pose de savoir qu’il est
l’engagement du tireur lorsque sa signature est contre fait (fausse signature)
nous somme en repense négation s’impose faut de consentement de savoir. En
effet, le droit marocain renonce à une conception littéral et abstrait de la
lettre de change et retient que le tireur dans la signature à été contre faite
n’est pas obliger à son paiement même si le porteur la acquise de bonne foi.
Mais cette nullité pour plus écartement, cet inexistence n’affect pas toute
opération cambiaire.
En
vertu de règne de l’indépendance de signature de la lettre de change reste
valable à l’égard des autres signataires (des tiers), le porteur de bonne foi
n’est pas dépourvu de recours.
Par
ailleurs, l’opposition sur les lettres de change d’une fausse signature comme
c’est une un délit pénal c'est-à-dire les usages de faut ou escroquerie. De
même, se pose la question de savoir qu’il est l’engagement du tireur lorsque
les modifications ont été adapté à la lettre de change ultérieurement à son
émission et sans son consentement. Cette hypothèse est régler par l’art 227
du CCM, qui dispose : « En cas d’altération du texte d’une
lettre de change, les signataires postérieurs à cette altération sont tenus
dans les termes du texte altéré; les signataires antérieurs le sont dans les
termes du texte originaire »
Selon
la jurisprudence cette règle prévue par l’art 127 du CCM va jouer même si le
porteur est de bonne foi. Ce principe circule sur la conception sur laquelle
chaque débiteur cambiaire ne peut être obligé que dans une mesure qui
corresponde à sa volonté effective.
On
peut doter que l’altération peut porté sur l’élément ne modifiant pas
l’engagement du débiteur, tel est le cas notamment dura jour d’une clause de
valeur fournie.
D.
L’objet et la cause :
L’objet ne pose pas des
difficultés en la matière puisqu’il s’agit nécessairement d’une somme d’argent.
Par contre s’agissent de la condition relative à la cause la licéité et parfois
discutable. Car celle-ci se trouve en d’or de l’opération cambiaire. Cette
cause peut immoral
ou inexistence, tel est le cas par exemple : des effets de complaisance. Ils
consistent en des lettre de change émise dans un but tromper les tires, le
titre est émis par le tireur qui sait qu’a l’échéance de la lettre de change ne
sera pas payer faux de constitution de provision.
L’effet
de commerce de complaisance à pour but l’opération d’un crédit sans fournir la
moindre contrepartie et sans avoir à contrainte de tiré complaisant à payer la
somme figurant sur l’effet de commerce.
Généralement,
l’effet de complaisance est émise le plus souvent par exemple : lorsqu’un
commerçant est en difficulté financière, et vas s’entendre avec un ami pour
qu’il tire sur lui une lettre de change, lui promettent de lui fournir à la
date d’échéance la somme en paiement. Le commerçant tireur fait alors escompte
la traite par un banquier ignorant les conditions de l’émission de la lettre de
change. En réalité le tiré n’est pas débiteur du tireur, de tel pratique illicite
apparaissent dangereuse pour le porteur, Puisque l’opération ne se conféra pas
forcément par un paiement dans incidence à l’échéance.
Dès
lors, les relations commerciales sont trouve affecté. L’effet de complaisance
est en principe frappé de la nullité.
Pour
la doctrine cette sanction est une utile puisque
le porteur est de mauvais foi ce qui suffi à prévu d’un droit au paiement. En
ce qui concerne la nullité, il faut distinguer deux choses :
D’une
part, dans les rapports entre le complaisant
et le complu la nullité de la convention entraine la nullité de
l’obligation cambiaire. Le complaisant peut refuser d’exécuter son engagement,
est donc s’abstenir de payer l’effet de commerce.
Si
le tiré à payer, dans ce cas il dispose d’une action judiciaire contre le
tireur cette action s’appel « Enrimversso » c'est-à-dire l’enregistrement
sans cause.
Et
d’autre part, dans les rapports à l’égard d’un tiers
porteur d’une bonne foi la nullité de l’effet de complaisance et sans
conséquence. Cette sanction n’empêche pas son action en paiement contre un
signataire de la lettre de change.
Par
ailleurs, la mise en circulation de l’effet de complaisance en une de retarder
l’ouverture d’une procédure collective peut être sanctionné et peut constituer
un délit de banqueroute.
§.3. Les rapports cambiaires :
L’émission
ou la création de la lettre de change, va entrainer deux types du lien
réciproque : D’une part, entre le tireur et le tiré et d’autre part entre
le tireur et le bénéficiaire.
Le
tireur est créancier du tiré sa créance est qualifier de provision Art 166 du
CCM. Il est par ailleurs débiteur du bénéficiaire la prestation du bénéficiaire
en faveur du tireur et qualifier de valeur fourni.
Emission
et circulation de la lettre de change vont entrainer des rapports cambiaire
source d’obligation ente les intéressé. Ses obligations cambiaire sont
indépendantes, mais leur validité ne dépond pas l’existence où la validité des
rapports cambiaire pouvant exister entre les parties. Il en résulte alors que
leurs modalités sont autonomes.
En
effet, la mention de la provision ou de la valeur fournie ne constitue pas une
mention obligatoire. L’absence de provision n’est pas une cause de nullité du
titre, à défaut la lettre de change n’offrirait pas d’une sécurité suffisante.
Section II
: Les garanties du porteur de la lettre de change :
Afin
de facilité la circulation de la lettre de change des garanties en été prévu en
faveur de porteur. Nous allons voire ce qui dans les mécanismes de la lettre de
change est destinée à assurer au porteur de la lettre de change, qu’il
obtiendra le paiement.
Trois
garanties essentiellement sont prévus par le
CCM, il s’agit tout d’abord de la provision
prévu à l’art 166 du CCM et ensuite l’acceptation
prévu par l’art 174 du CCM et enfin l’aval prévu par l’art 180 du CCM.
§.1. Les obligations
spécifiques du tiré :
Le
tiré est tenu au paiement de la lettre de change à deux mention, d’abord comme
débiteur de tireur, dans ce cas il doit payer la
créance de tireur contre lui, cette créance est appelé provision. Ensuite, et enfin
le tiré est tenu au paiement de la lettre de cange comme signataire.
A.
la provision :
On
l’appel provision la créance du tireur contre le tiré qui justifier le paiement
de la lettre de change à l’échéance par ce dernier. Selon l’art 166 du CCM,
il n y a provision si à l’échéance de la lettre de change, celui sur qui, il
est tiré est redevable au tireur ou à celui pour le compte de qui, il est tiré
d’une somme au moins égale au montant de la lettre de change.
La
provision en matière de lettre de change est tout a fait spécifique. En effet,
à la différence du chèque la provision n’a pas à exister lors de la création de
la lettre de change. Elle suffi que la créance de la provision existe à
l’échéance du titre. Ce caractère simplement éventuel de l’existence de la
provision. Lors d’émission va voir des conséquences sur les droits conférés
lors de la circulation de la lettre de change. Cette créance à ne plus souvent
comme origine la livraison de la marchandise.
Mais,
il peut trouver sa source dans un contrat quelconque par exemple : contrat
de louage ou contrat d’entreprise. Elle est incombe au tireur de constituer la
provision, il doit donner les moyens au tiré de payer la lettre de change.
Si
la provision n’existe pas à l’échéance la responsabilité du tireur est engager
à l’égard du porteur qui devant le paiement. Si le tiré à payer la lettre de
change il dispose d’un recours contre tireur. Selon l’art 166 al4 du
CCM qui dispose : « la propriété de la provision est transmise de
droit au porteurs successifs de la lettre de change ». Est ce sont des procédures particulières.
Ce transfère suppose que la provision existe à
la date d’échéance entre les mains du tiré, mais si une créance de provision
est acquise par le liquider il été de même acquise par le porteur. Pour que le
transfère est lien, il suffi que la créance existe dans ce principe à
l’échéance.
Selon la jurisprudence et notamment dans un
arrêt de la chambre civil de la cour de cassation en date de 18- janv. 1937,
selon laquelle il peut même est avoir transmission d’une provision partielle,
si la créance est d’un montant inférieur à celui de l’effet de commerce.
Cependant, il faut retenir que l’existence de
la provision est appréciée qu’ait l’échéance, Entre l’émission et l’échéance la
propriété porte sur les créances simplement éventuelles.
Selon la jurisprudence qui estime que malgré
la mise en circulation de la lettre de change, le tiré peut valablement verser
au tireur le montant de la provision. Les droits du porteur sont affecter d’une
fragilité jusqu’à l’échéance.
Il existe divers moyens pour palier
(récompensé) à cette fragilité notamment à l’acceptation de la lettre de change
par le tiré ou la saisie arrêt sur la créance.
Quoiqu’el en soit se n’est véritablement qu’à
l’échéance que les droits du porteur vont être fixées. S’agissent de la preuve
de la provision on applique les règles de droits commun puisqu’il en se trouve
en d’or du mécanisme cambiaire, c’est donc à celui qui invoque l’existence de
la provision de le couvrir.
Les modes de preuve utilisables dépondent de
la nature civile ou commerciale du rapport juridique d’où est issue de la
provision constaté. Mais l’art 166 du CCM précise que
l’acceptation du tiré suppose d’une provision elle en établie la preuve à
l’égard des endosseurs.
B.
L’acceptation :
L’acceptation est l’engagement
cambiaire pris par le tiré en signant la lettre de change de payé la lettre à
l’échéance, c’est donc une garantie pour le porteur. En principe la
présentation de la lettre de change au tiré à un caractère facultatif.
Néanmoins, une mention facultatif peut obliger le porteur à présenté la lettre
de change, c’est le cas lorsque la clause de présentation obligatoire appelé
clause contre acceptation, est insérée dans la lettre de change par le tireur
ou l’endosseur. A défaut de respect de cette clause le porteur est échus de ses
recours (art 196 CCM) contre les garants de la lettre de change.
Au contraire la clause non
acceptable interdit au porteur de présenté la lettre de change à acceptation.
C’est le cas lorsque la provision n’a pas encore était constituée ou lorsque le
montant de l’effet est moins et ne justifier pas une présentation.
Les lettres de changes
comportant une tel clause sont appelées Traite pro forment, la présentation du
titre à l’acceptation est à la charge du porteur de la lettre de change. Il
doit être fait au domicile du tiré et non chez l’éventuel domiciliataire.
Théoriquement la présentation
intervenir jusqu’à la veille de l’échéance puisque jour de l’échéance et le
paiement lui même qui doit être demandé. En général, la présentation se fait
par courrier le tiré doit restituée l’effet de commerce accepter ou non. Et
s’il tard à répondre il peut voire sa responsabilité engager. Si cela causé un
préjudice au porteur.
S’agissent des modalités
de l’acceptation ; celle-ci doit être donné sans condition ni réserve.
Sont donc condamnées les acceptations sous condition suspensive ou résolutoire
ou avec des réserves susceptibles de modifier l’étendu l’obligation de
l’acceptation.
Toutefois,
l’art 176 al 3 du CCM, prévoit que
le tiré peut restreint son acceptation à une partie de la somme
lorsqu’il n’aura reçu qu’une provision partielle ou lorsque sa dette envers le
tireur est ont partie étendu. Si l’acceptation modifier les termes de la lettre
de change, en l’acceptant, il est alors tenu dans les termes de son
acceptation. Si une condition est posée, le porteur à le choix, soit il accepte
soit il a considère comme un refus.
S’agissent
des effets de l’acceptation ; il faut
savoir jusqu'à l’acceptation le tiré est tenu au paiement comme fonction de
l’existence de la provision, on acceptant la lettre de change le tiré s’oblige
à payé même en l’absence de la provision. En l’absence d’acceptation le tiré peut
opposer au porteur les exceptions né de la dette social, a partir de
l’acceptation il ne peut plus le faire.
En effet, l’art 178 du CCM, précise
que « par l’acceptation
le tiré s’oblige à payé la lettre de change à l’échéance, à défaut de paiement
le porteur même s’il est le tireur à contre l’acceptation, une action direct
résultant de la lettre de change ».
Le
porteur devient donc du fait de l’acceptation titulaire d’un droit direct
contre l’accepteur, si la traite circule par endossement ou acceptation ses droits
sont transmis au porteur successif.
L’effet
essentiel de l’acceptation à l’égard du porteur et
vrais semblablement la purge des exceptions que le tiré pourrait opposer ou
refuser de payé la dette. Du fait de l’acceptation le tiré ne peut plus refuser
au porteur de bonne foi, a raison de la nullité ou de l’extinction de la
créance du tireur. La dette désormais cambiaire du tiré accepteur envers le
porteur résulte de la signature de la lettre de change.
Il
ressort de l’art 179 al 2 Du CCM, que le tireur puisse être assigné un
porteur quelconque, il a donc le même droit contre l’accepteur qu’un autre
porteur. S’il accepte le tiré doit marquer la mention accepté et sa signature.
S’agissent
d’un refus d’acceptation il faut savoir comme principe l’acceptation est
facultative, sauf clause contraire. Si tel été le cas le refus sanctionné en
cas de refus d’acceptation le porteur doit faire constater ce refus par un
agent de secrétariat greffe du tribunal, appelé Protêt
faute d’acceptation ou de paiement prévu par l’art 209 du CCM.
Le
porteur de la loi exerce immédiatement ses recours contre les signataires de la
lettre de change.
C.
L’aval :
§ 1- Les mentions de
l’avaliste :
L’aval
est la garantie donnée par une personne que la lettre de change sera
payé à l’échéance, elle est réglementé par l’art 180 du CCM ; L’aval étant
générateur d’une obligation cambiaire un retrouve des conditions générales
requise pour un tel engagement. Le donneur de l’aval doit avoir la capacité de
pouvoir de faire des actes de commerce.
§ 2- Les conditions de
l’aval :
Généralement
l’aval est un tiers non pas obligé au paiement de la lettre de change. Le
débiteur et l’un des signataires de la lettre de change, le plus souvent c’est
le tiré. En l’absence d’indication l’aval est sensé être donner pour le tireur.
Une importante question s’est posée à la jurisprudence de savoir si le tireur dispose
d’un recours cambiaire contre le donneur l’aval dans l’engagement porté sur la
lettre de change, ne mentionne pas le débiteur garantie ; cette question à
su-cité une langue contre-vairs jurisprudentielle à la fin des années 50. Mais
la position de la Haut Juridiction est définitivement fixée depuis un arrêt, de
la chambre pinière en date de 08 Mars 1960, qui affirme que le tireur ne
dispose d’un tel recours.
Cette
jurisprudence sa considérée l’art 180 du CCM al6, au terme duquel l’aval
doit indiquer pour le compte de qui il est donné, a défaut de cette indication
il est réputé donné pour le tireur formule une présomption est que celle-ci dès
lors qu’il constitue la sanction de l’omission d’une formalité légale n’est pas
susceptible d’être combattu par la preuve contraire. (Voire la présomption Art
449 du DOC).
La
garantie porte en général sur le montant total de la lettre de change, mais
peut être émulé à une partie, selon l’art 180 al 4 du CCM, l’aval peut être
donnée sur la lettre de change en portant les mots « bon pour aval »
ou toute autre formule équivalente, et d’être signé par le donneur d’aval.
L’aval
selon l’art 180 al 4 du CCM, est signé par le donneur d’aval,
sans précisé en quoi cette signature consiste, ce constat ni d’ailleurs approprie
l’aval puisque le code de commerce ne définit pas plus la signature du tireur
que celle du tiré ou de l’endosseur. Il ne peut lie pas plus que le droit
cambiaire, car on doit observer que les textes régissent le droit de la preuve
en particulier. L’art 417 du DOC ne donne aucune définition de la
signature, portant en l’absence de la définition légal de la signature il est
d’usage constant depuis longtemps de signé un opposant sans nom patronique.
Enfin,
l’aval est toujours un acte spécial, l’avaliste contracte une obligation de la
nature cambiaire même si l’aval est donné par un acte séparé, il est
garant solidairement avec les autres signataires, et ne peut invoquer le
bénéfice de discussion ni le bénéfice de division. L’engagement de l’avaliste
ne bénéficier qu’à un seul signataire, l’avaliste à la même obligation que la personne
garantie, mais son obligation va au-delà de cette personne garantie.
C'est-à-dire que son engagement est valable même si l’obligation garantie est
nul.
Selon
l’art 180 al 8 du CCM ; l’engagement du donneur d’aval est valable,
alors même que l’obligation qu’il a garantie serai nul ou toutes causes autre
qui émise de forme.
Le
donneur d’aval est donc susceptible d’être concerner par le principe dès
l’indépendance de signature. En vertu duquel en puisse d’être indépendant ? subjacente, des
engagement cambiaire sont autonome indépendant des une et des autres.
Il
interdit le signataire de ce prévaloir de l’incapacité ou de la falsification
de la signature de l’un entre eux. Si l’avaliste payé la lettre de change, il
est subrogé dans les droits du porteur, il dispose de tous les droits résultant
de la lettre de change contre ceux qui sont obligé envers la personne garantie.
Il acquit donc tous les recours couru la garantie s’il a lui même payé l’effet
de commerce.
Section III : La
circulation de la lettre de change ; l’endossement
L’endossement :
la lettre de change une foi émise va circuler selon un mode de transmission
spécifique au effet de commerce appelée « l’endossement »prévu par l’art
167, ce mode de transmission de la lettre de change s’effectuer par la
remise du titre comportent une signature au dos de la lettre de change, tout
lettre de change est endossable sauf si elle porte la mention « non
endossable », celui qui remet le titre à qualifier l’endosseur et celui
qui le reçoit est qualifier endossataire.
§.1. Les conditions de l’endossement ;
Pour
transmettre la lettre de change l’endosseur porte au verso la mention,
« transmis à l’ordre de » et il appose sa signature. C’est un
endossement nominative et l’endossement peut être en blanc, celui qui reçoit la
lettre de change peut bien-sur porter son nom dans ce cas l’endossement devient
nominatif, également la lettre de change peut porter le non d’un tiers dans ce
cas le bénéficiaire de l’endossement en blanc qui ne signe pas la lettre de
change avant de remettre à un tiers, ne prend aucun engagement cambiaire.
L’endossement peut parfois être porté sur un document « annexe » à la
lettre de change ………. Ce qu’on appel une allonge.
Le
1ère Endosseur et le bénéficiaire de la lettre de change sauf clause
contraire, la lettre de change peut endosser à plusieurs reprise, c’est un
signe qui ce constitue la chaire d’endossement. Chaque endossataire devient à
son tour endosser, en pratique il est rare que la lettre de change soit
endosser plus vite.
Le
porteur de la lettre de change et la personne dans le nom figure en dernier sur
la lettre de change, ou qui a reçu la lettre de change à la suite d’un
endossement en blanc.
§.2. Les modalités de
l’endossement ;
Il
existe trois formes qui ont l’effet juridique différent, il y a d’abord,
l’endossement translatif, l’endossement de procuration, l’endossement
pignoratif.
I.
L’endossement translatif, prévu par l’art
167
Cette
modalité s’apparent à une cession de créance, mais elle a beaucoup plus riche,
c’est le plan utilisé par tout, sous la forme de l’escompte des lettres de
changes par les banques. Dans la pratique on cède la lettre de change à
embarquer contre la remise d’une somme d’argent et moyennent une rémunération.
En dosseur et Endossataire doivent exprimer un
consentement réel et exempte de vice, ils doivent avoir la capacité et le
pouvoir de s’engager cambiairement. La date de l’endossement est important puisque
à l’échéance le porteur de la lettre de change à l’obligation de se faire payé
par le tiré.
L’endossement translatif produit trois types
d’effets :
D’abord, il entraine la
transmission à l’endossataire des droits de l’endosseur dès le jour de l’endossement,
il reçoit la propriété de la provision, la transmission porte sur l’ensemble
des accessoires qui assortissent la lettre de change. L’endossataire
bénéficiaire, ainsi des suretés qui garantissent le paiement de la provision,
par l’endossement. Le porteur d’une lettre de change à sur la créance de
provision un droit qui est préférable à celui des créanciers du tireur qui ne Pourrat
par exemple, pratiquer efficacement une mesure de saisie-arrêt (les droits des
exécutions). Tel le cas de blocage du compte bancaire.
Ensuite selon l’art 179 du
CCM la porteur bénéficiaire de l’imposabilité des exceptions, la
spécificité de droit cambiaire est de retenir un principe différente à celui de
droit civil, on ne peut transférer de
droit que ce qu’on soit même. Au contraire, ici le porteur ne va pas subir
l’effet de toutes les questions opposable par le débiteur à son créancier.
Cette spécificité va faciliter la circulation de la lettre de change puisque
chaque endossement purge les vices qui peuvent affecter l’engagement
cambiaire ; ainsi la personne à qui le porteur demande le paiement, ne
peut refuser en invoquent une raison, qui l’aurait refusé son paiement à son
créancier, sont donc imposables au porteur toutes les exceptions qui serait
tiré du rapport fondamentale, ainsi que tout ………………….. d’un vice propre à
l’engagement cambiaire si ce vice n’est pas apparent (vice caché).
Il en va de même des exceptions fondées sur
une convention modifient l’étendue des obligations cambiaire, alors qu’ils ne
figurent pas dans la lettre de change et qui affecte le rapport fondamentale
comme par exemple la résolution du contrat ou l’extinction de la lettre de
change, le principe d’imposabilité des exceptions, ne peut bénéficier qu’au
porteur légitime, il faut noter que le principe d’imposabilité n’a pas une
porteur absolue c'est-à-dire que certains exceptions sont opposable au porteur.
Sont ainsi visées quatre pointes :
1ère
pointe – la nullité du tiré pour vice de
forme tel est le cas par exemple de l’absence d’une mention obligatoire.
2ème
pointe – la falsification de la
signature ;
3ème
pointe – concernant l’incapacité, est dans
ce cas la protection de l’incapable va primer sur la protection du porteur.
Seul l’incapable en son représentant peut invoquer cette exception pour
résister à une demande de paiement.
4ème
pointe – la mauvaise foi du porteur art 179
du CCM, vise le porteur qui en acquérant la lettre de change agit
volontairement au détriment du débiteur.
Il ressort de l jurisprudence
que la mauvaise foi est établir lorsque le porteur à conscience du préjudice
que l’endossement va causer au débiteur cambiaire, va lui causé préjudice en
placent celui-ci dans l’imposabilité de se prévaloir à l’égard du tireur, d’un
moyen de défense issue de ces relations.
Il ressort de l’arrêt de 20 mai
2003 de la chambre commercial de la cour de cassation, pour que soit
valablement acquis l’exception de mauvaise foi de tiers porteur opposé un
banquier escompteur de la lettre de change, il doit être établie que le
banquier est savait au date où il a escompté des effets que leur provision ne
serai pas constituer à l’échéance où que la situation du tireur était
régalement compromis, et qu’un ainsi il avait conscience à ce moment d’empêcher
le tiré de ce prévaloir de l’exception du défaut de provision. Enfin
l’endosseur s’engage à garantir le paiement a celui à qui il remet la lettre de
change.
Selon l’art 169 du CCM, l’endosseur est garant
de l’acceptation et du paiement de la lettre de change. Selon l’art 201 di CCM,
tout les endosseurs sont solidairement tenu envers de dernier porteur.
Cependant, cette solidarité est imparfaite puisse qu’il faut poursuivre tout
les endosseurs afin d’interrompre la prescription à l’égard de tous.
II.
L’endossement de procuration :
L’endossement de procuration prévu par
l’art 172 du CCM, à seulement l’objet de chargé l’endossataire du
recouvrement de la lettre de change à l’échéance pour le compte de l’endosseur.
L’endossement
par procuration n’entraine pas le transfère de la propriété de la lettre de
change, c'est-à-dire la remise à l’encaissement, il donne simplement à son
bénéficiaire mandat d’encaisser le titre pour le compte de l’endosseur. Cette endossement s’établie
par l’art 172 al 1, du CCM par les mentions valeur en recouvrement pour
encaissement par procuration ou toute autre mentions indiquant le simple
mentant. Cependant, la mention peut également paraître sur un acte séparé.
Le mandataire est investie de tout les droits
découlent de la lettre de change, il peut donc la présenter pour paiement faire
dresser protêt, ou requérir un aval, par contre il ne peut procéder à un nouvel
endossement puisqu’il ne peut transférer la propriété d’un droit, du fait de sa situation du
mandataire charger contre l’endosseur.
Cette
jurisprudence résulte d’un arrêt de la chambre commercial de la cour de
cassation en date de 24 septembre 2002, le mandataire est tenu à des
obligations classique lié au mandat à l’égard de ce mentant. Dès lors, il
engage sa responsabilité contractuelle s’il exécute mal son contrat.
III.
L’endossement pignoratif :
L’engagement pignoratif à pour but de mettre en gage une L.C pour
garantir L.C de l’endosseur. En effet la L.C comme tout bien mobilier corporel
ou incorporel peut être utilisé par le porteur pour la garantie d’une créance
au moyen d’un nantissement. Il se matérialise selon l’art 172 al 4 du CCM, par
une mention valeur engage accompagné de la signature, à l’échéance de la dette
garantir par la mise en gage l’endossataire restitue le titre s’il a été payé
sinon il dispose de la L.C. ce type d’endossement ne permet pas d’effectuer un
endossement translatif.
Section IV : le paiement de la lettre de change ;
Le paiement de la L.C prévu à l’art
184 du CCM, ainsi à l’échéance le porteur doit porter la lettre du tiré. En cas
de non paiement plusieurs recours sont ouverts.
§1. Le paiement de la lettre
de change ;
C’est
au porteur de prendre l’initiative, il doit donc présenter la L.C, la date
d’échéance est importante puisque si seulement a cette échéance que la L.C
pourra être présenté pour paiement.
La
présentation doit selon l’art 184 al 1 du CCM, valablement avoir lieu
dans les cinq jours ouvrable qui suivent l’échéance. Les parties c'est-à-dire
(le tireur et le tiré) peuvent prévoit une prorogation de l’échéance soit en
créant une nouvelle L.C soit en la rectifiant (sous certains prorogations).
La
présentation au paiement doit être effectué au lieu mentionnée dans la L.C,
généralement la L.C est domicilier auprès d’u banquier en vertu de la clause de
domiciliation. C’est donc logiquement au banquier que l’on va présenter la L.C.
Il
appartient au tiré de payé la L.C présenter soit par chèque soit par paiement.
En payant la L.C à l’échéance, le tiré est libéré sous réserve
d’une éventuelle fraude.
Il
atteint le rapport cambiaire ainsi que l’obligation de garantie que chaque
porteur détenu contre son endosseur ; si le tiré ne peut payer qu’une
partie de la L.C dans ce cas il y a paiement partielle.
Dès
lors, il ne sera que partiellement libéré pour le reste le porteur doit
exécuter la procédure relative au défaut du paiement. Lorsque le tiré à payé,
alors qu’il n’a pas reçu provision, il conserve le droit de se faire embourser
par le tireur.
§2. Le non paiement de la lettre de change ;
Lorsque
le porteur n’a pas pu obtenu le paiement de la L.C par le tiré il dispose de
recours contre les divers personnes tenu en vertu de la L.C, pour pouvoir
exercer ses recours encore fautif que le porteur se soumettre à la procédure de
constatation se fait par agent de secrétariat greffe du tribunal de commerce à
la demande du porteur, celui-ci peut se dispensé de cette obligation s’il a
expressément prévu dans la L.C. le respect de cette obligation est importante,
car faute de protêt, le porteur est qualifier de négligent et du perte ses ces
recours cambiaires.
Toutefois, il existe des exceptions à
cette obligation de protêt dans deux pointes importante, d’une part le porteur
peut poursuivre tout les garanties du paiement de la L.C si le tireur ou le
tiré fond l’objet d’une procédure collective, d’autre part, lorsque la L.C à
fait l’objet d’un protêt faute d’acceptation le porteur n’est pas tenu de faire
dresser ultérieurement un protêt faute de paiement.
L’art 228 al 1 du
CCM, soumis les actions cambiaire à une
prescription abréger qui diffère selon le type d’action, d’abord les actions
contre le tiré accepteur se prescrit par 3ans à compter de la date d’échéance.
Ensuite, les actions du porteur contre le tireur et les endosseurs se prescrire
par an à compter de la date du protêt, art 228 al 2 CCM.
Enfin,
les actions des endosseurs les uns contre les autres et contre le tireur se prescrit
par six mois à compter du jour où l’endosseur à rembourser la L.C, art 228
al 3 CCM.
S’agissent des causes suspensives ou
interruptives des délais de prescription en applique les règles de droit commun
par exemple ; l’exercice d’une action en justice ou la reconnaissance de
dette fait par le débiteur. Mais, contrairement au droit commun l’interruption
de prescription ne joue qu’individuellement et sa la raison par lequel en parle
de solidarité imparfaite.
Chapitre III : Le
Billet à Ordre
SCHÉMA
DE FONCTIONNEMENT DU BILLET
Le
souscripteur →promet de payer une somme
d’argent →au bénéficiaire
Est
un titre par lequel une personne appelé le souscripteur s’engage à payer une
certains sommes alors d’un autre personne appelé le bénéficiaire à une échéance
déterminé. Le Billet à Ordre est réglementé par les arts 232 à 238 du CCM, bien
que le Billet à Ordre manifeste des différences structurelles avec la L.C, il
n’en demeure pas moins que son régime juridique se moule dans celui de la L.C.
Selon
l’art 234 du CCM, les dispositions relatives à la L.C sont applicables
au Billet à Ordre. Dès lors, qu’ils ne sont pas incompatibles avec la nature de
ce titre, comme la L.C, le Billet à Ordre constitue un instrument de paiement
de crédit et permet la mobilisation des créances. Comme la L.C le Billet à
Ordre peut faire objet d’une opération escompte.
Le
Billet à Ordre est crée par le débiteur, mais celui-ci est à la foi le tireur
de la L.C, il s’agit donc d’un effet à deux personnes. Par opposition, à la L.C
le Billet à Ordre ni un acte de commerce, que si la cause du Billet est
commercial.
Dès
lors, les litiges relatifs au Billet à Ordre peuvent être traités soit par les
juridictions civiles soit par les juridictions commerciales.
Section I : l’émission du Billet à Ordre ;
Le
Billet à Ordre comporte sensiblement les même mentions obligatoire de la L.C,
tout comme la L.C si la forme écrite ne soit également exigé il s’impose, ainsi
selon l’art 232 du CCM, doivent figurer 7 mentions obligatoire sur le Billet à Ordre :
1ère Mention : concerne la clause à ordre qui
doit être exprimé pour sa rédaction, elle est indispensable pour le Billet à
Ordre, alors qu’elle ne s’impose pas pour la L.C.
2ème Mention : concerne la promesse pure et
simple de payer une somme déterminé.
3ème Mention : concerne l’indication de
l’échéance et ici en retrouve les même modalités pour déterminé l’échéance e la
lettre de change.
4ème Mention : celle du lieu où le paiement
doit s'effectuer;
5ème Mention : concerne le nom de celui
auquel ou à l'ordre duquel le paiement doit être fait;
6ème Mention : concerne l'indication de la
date et du lieu où le billet est souscrit;
7ème Mention : concerne le nom et la signature
du souscripteur. A la différence de la
L.C cette signature doit être obligatoirement manuscrite.
Le
défaut d’une mention obligatoire au trouve la nullité du billet à ordre dans ce
cas, il peut alors valoir comme reconnaissance de dette. Aux mentions
obligatoires peuvent également s’ajouté les mentions facultatives. Cependant
certains mentions concernant la lettre de change ne sont pas transposables pour
le billet à ordre tem est le cas par exemple de la clause sans garantie ou la
clause non acceptable. La transmission de la lettre de change et l’art 234
du CCM renvoi de l’art 167 à 73 du CCM relative à la
transmission de la lettre de change. Dès lors le billet à ordre est susceptible
des trois formes d’endossement a savoir translatif, pignoratif ou enfin de
recouvrement.
L’endossement
du billet à ordre permet à l’endossataire de bénéficier de la solidarité
cambiaire entre les signataires. De plus, le porteur légitime bénéficier de
l’imposabilité des exceptions de l’art 171 du CCM.
Selon
la jurisprudence la confusion de la qualité de tireur et de tiré exclut que
l’endossement puisse transférer au porteur la propriété de la provision. La
situation du porteur ne peut alors être améliorée en cas de défaillance de
souscripteur que par le bénéfice de la garantie attachée à la dette.
L’endossement quant a lui réalise la transmission au porteur du droit
accessoire.
Section II : Le paiement du billet à ordre
Pour
l’essentiel le paiement du billet à ordre s’effectuer selon les règles établie pour
la lettre de change. Cependant, il faut noter que les règles prévues de l’art
174 et 175 du CCM, sont pour le billet à ordre écartés. En ce qui concerne
le délai de présentation du billet à ordre stipulé payable, et le billet à
ordre doit être présenté dans le délai d’un an à compté de sa création. A
défaut de quoi le porteur sera déchât de son recours cambiaire.
De
même, le règle permettant, dans le cadre de la lettre de change au tiré de
demander une seconde présentation de paiement est également écarté. Le paiement
du billet à ordre doit être réclamé par le porteur au souscripteur. Le paiement
est dû ou porteur légitime déterminé comme de la lettre de change.
S’agissent
des garanties du paiement, elles reposent essentiellement sur la technique de
l’aval prévue à l’art 264 du CCM. La provision ne peut être amenée à
jouer son rôle de garantie comme en matière de la lettre de change.
Le
billet à ordre peut être garanti par l’aval et tous les signataires sont tenus
solidairement au paiement.
Si
l’aval ne précise pas le compte de qui il est donné, il est présumé d’une
manière irréfragable, donner pour le compte du souscripteur.
La
créance du paiement en matière d’effet de commerce peut être double, s’agissent
d’une lettre de change, le paiement peut en effet être dû au tiré de la créance
cambiaire ou au titre de la créance de provision. Pour la lettre de change non
accepté ou pour laquelle le droit cambiaire est devenu inopérant. S’agissent du
billet à ordre la nature de la créance de paiement à fait l’objet de débat
doctrinal. La jurisprudence permet prônait une négation de la provision de
billet à ordre se basant sur l’art 234 du CCM, lequel ne mentionne pas la
provision. Mais une large partie de la doctrine.
Fait
valoir qu’il n y avait aucune raison de ne pas donner au porteur du billet à
ordre les mêmes garanties que celle attribuées au porteur de la lettre de
change, alors que les deux titres sont des effets de commerce dans le régime
spécifique est destiné à sécurisé au maximum les paiements. Dans un arrêt de la
chambre commercial de la haute juridiction en date de 3 Mars 1987, celle-ci est
revenu sur sa position pour admettre les règles relatives à la provision sont
applicable à la créance fondamentale que détient le bénéficiaire à l’encontre
du souscripteur. A l’issue de cette évaluation jurisprudentielle il faut
reconnaitre au porteur du billet à ordre la double qualité de créance.
L’un
au titre de rapport cambiaire et l’autre au titre du rapport fondamental de la
provision, ainsi le porteur d’un billet à ordre impayé bénéficier du même droit
que le porteur d’une lettre de change.
Enfin,
les recours du porteur s’exercent selon les mêmes formes et les mêmes délais
que la lettre de change. Il y a ici un raisonnement par analogie.
Chapitre IV : l’escompte des effets de commerce
L’escompte est l’opération du crédit par lequel un client remet
un effet de commerce à un banquier qui en paye le montant en remettent ou en
crédit de son compte sous diduction d’une somme représentant le service rendu
et les intérêts à courir jusqu’à l’échéance.
L’escompte
est donc l’opération de crédit a court terme pour lequel une banque appelé
l’escompteur consent à l’un de ses clients appelé le remettent une avance de
fond en contrepartie de la cession d’une créance. Le plus souvent, la créance cédée
est représentée par un titre cambiaire. Le montant de la créance cédé le
banquier escompteur. On remarque que la notion d’escompte désigne à la foi
l’opération juridique et la somme déduite du montant de l’effet de commerce.
L’escompte
est une opération née de la pratique bancaire qui n’est régit par aucun texte
c »est donc la jurisprudence qui a précisé son régime juridique. En
d’autre terme les entreprises peuvent par le billet de l’escompte anticipé le paiement
de la créance à terme, elle se procure ainsi des liquidités en mobilisant les
créances qu’ils ont sur le client.
Quant
aux banques, par le transfert des propriétés des recours mobiliser ils
garantissent le crédit consentit. Cette opération sera d’autant avantageuse qu’elle porte sur les
effets de commerce en raison des garanties cambiaire qui leur sont attachés.
L’escompte est donc le technique de mobilisation sure et relativement aisé à
mettre en œuvre. Cependant, l’opération d’escompte présente un inconvénient c’st
son cout élevé. En effet l’opération d’escompte implique des manipulations de
papier, manipulation qui engendrent inévitablement des couts de traitement, à
cela il faut ajouter la lourdeur de cette forme de crédit dès quel transfert porte sur un effet de commerce en
particulier une lettre de change. L’escompte porte essentiellement sur les
lettres de change émît pour assurer le règlement porté sur le billet à ordre ou
le chèque.
Section I : l’action du crédit d’escompte.
Comme
toute opération de crédit l’escompte suppose une convention entre le banquier
et son client. L’escompte des effets de commerce résulte d’un accord entre
l’entreprise et sa banque, ainsi chaque foi qui lui fournisseur à besoin de
liquidité il s’adresse à sa banque et négocier une avance moyennant la cession
d’un ou plusieurs effet de commerce.
La
convention de l’escompte peut être conclure au moment même de la remise de
l’effet de commerce banquier qui accepte alors de le prendre à l’escompte c’est
ce qu’on appel l’escompte par cause. L’escompte est alors isolé et le
banquier ne s’engage pas à renouveler l’opération, le client reçoit alors le
montant de sa remise. Egalement la convention d’escompte peut être conclu préalablement
c’est ce qu’on appel le crédit escompte.
Le
crédit escompte constitue une
promesse de banquier faite à une entreprise client par laquelle il s’engage à
consentir un crédit contre la remise en pleine propriété de certaines créances.
En pratique le plus souvent cette promesse est reprise dans un document écrit.
Toutefois,
une ouverture de crédit peut être verbale et ce cas là soulève d’un point de
vue pratique de difficulté relative à la preuve même si la preuve est libre
puisque le banquier est un commerçant, le banquier s’engage à prendre à
l’escompté
Ouardghi Med.
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